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16 juin 2022 - Tendances dans actions-indices
L’embellie a été de courte durée pour le marché parisien qui a concédé un nouveau repli, le septième en huit séances. Sans surprise, la Réserve fédérale américaine a relevé son principal taux directeur de 75 points de base, pour le porter dans une fourchette comprise entre 1,5 et 1,75 %. Un tour de vis monétaire d’une ampleur inédite depuis 1994.
Les investisseurs ont surtout peu apprécié les perspectives de la Fed qui ne compte pas s’arrêter là. Elle vise un taux à 3,4 % en fin d’année, contre 1,9 % précédemment, puis jusqu’à 3,8 % en 2023, alors qu’elle tablait auparavant sur 2,8 %.
Pour ne rien arranger, les statistiques d’importance, exclusivement en provenance des États-Unis, ont été décevantes. Dans l’immobilier, en mai, les mises en chantier et les permis de construire attribués ont reculé plus qu’anticipé. En ce qui concerne l’emploi, les nouvelles demandes hebdomadaires d’allocation chômage ont diminué de seulement 3 000 unités, là où une baisse de 17 000 était attendue. Enfin, l’indice mesurant le niveau de l’activité manufacturière dans la région de Philadelphie est passé de 2,6 à -3,3 points en juin, contre une prévision à 5,5.
Code : FR0003500008 | Tags : bourse de paris, cac 40, réserve fédérale, fed, politique monétaire, taux directeur, états-unis, immobilier, permis de construire, mises en chantier, emploi, indice de la fed de philadelphie,
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