Grosse actualité

Contrairement à la veille, les investisseurs ont pu compter sur un agenda fourni pour les aider à prendre position. En Chine, après avoir enregistré en mai un rythme d’expansion inédit depuis dix ans, l’activité dans les services a décéléré le mois dernier. En revanche, bien qu’inférieure aux attentes, la croissance de ce secteur s’est nettement amplifiée dans la zone euro, notamment en France où elle est au plus haut depuis avril 2018. Parallèlement, l’indice ISM non manufacturier des États-Unis s’est redressé plus que prévu. En juin, le déficit commercial de la première économie mondiale s’est allégé de 7,5 %, à 50,7 milliards de dollars, avec une augmentation de 9,4 % des exportations et de 4,7 % des importations. La séance a aussi été animée par l’enquête du cabinet ADP. Selon celle-ci, ce sont seulement 167 000 emplois qui ont été créés dans le privé américain en juillet, alors que les analystes misaient sur 1,5 million de créations. Mais, les chiffres du mois précédent ont été révisés en très forte hausse. Enfin, toujours chez l’Oncle Sam, démocrates et républicains ne désespèrent pas de trouver un compromis d’ici le week-end concernant un nouveau plan de soutien face à la crise sanitaire. Au milieu de ces informations, le CAC 40 a poursuivi sa reprise et l’or a établi des records historiques, avec l’once (31,103 grammes) à plus de 2 000 dollars et le Lingot à 54 830 euros. De son côté, aidé par le tassement de la devise américaine, le prix du baril de pétrole a retrouvé ses niveaux de début mars, à environ 46 dollars pour le Brent de la mer du Nord et plus de 43 dollars pour le brut coté à New York.